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ABRI 39 - CHAPITRE V: HOME SWEET HOME

Une explosion retentit dans la caverne, expulsant un nuage de fumé hors de la grotte. Wilhelm aida sa sœur à se relever. Thomas et deux de ses hommes passèrent devant, les deux autres restaient surveiller le camion. Wilhelm et Laura entrèrent à leur tour dans la grotte qu’ils pensaient avoir quitter à jamais. La porte de l’abri 39 n’existait plus, il faut dire que les tentacules avaient mis la dose, ils avaient utilisé 2 caisses de dynamite.

« Putain de merde, qu’est ce qui c’est passé ici ?! »

L’odeur que dégageait l’abri était insoutenable, un mélange d’excréments et de chair en décomposition donnait un cocktail des plus ragoûtants. La première chose qu’ils aperçurent en pénétrant dans l’abri fut le corps de leur père, enfin ils reconnurent sa montre. Un des miliciens vomissait au coin d’un couloir.

« Diarrhée, mon cul oui !» Il ne voyait toujours pas Thomas, mais l’écoute de ses commentaires ne les encourageait pas à la rejoindre dans l’immédiat. C’est lui qui vint à eux.

«- J’ai l’impression d’avoir la diarrhée la plus dangereuse au monde en face de moi il sourit L’élévateur est détruit, il va falloir descendre en rappel. Où se trouve le générateur qu’on doit refouttre en marche ?
- Au niveau 3. »

Cette réponse ne parut pas l’enchanter, mais un système de cordes et de câbles fut mis en place en moins de 2 heures dans la cage d’ascenseur. Un des gardes commença à évacuer vers le camion tout ce qui avait de la valeur au premier étage. Ils descendirent relativement facilement jusqu'au cœur de l’abri.
Le niveau 3 contenait également la salle de réunion, un véritable charnier à présent, plus de deux cent corps démembrés gisaient là. Même dans la mort on reconnaissait les familles, les enfants se blottissant contre ceux qui furent leurs géniteurs. Laura se dit qu’ils devaient certainement avoir des remords de ne pas avoir toléré l’amour qu’elle portait à son frère. Le dernier garde qui les accompagnait, eux et Thomas, venait de vomir à nouveau, sans chercher à s’en cacher cette fois-ci. Ils pénétrèrent dans la salle du générateur. La réinstallation de nouvelle batterie, ainsi que la réparation de fusibles et autres éléments nécessaires leur prit plus de huit heures.

Mais la lumière fut, et uniquement au niveau 3. Ce soleil artificiel finit de mettre totalement à jour l’abri 39 qui ressemblait à présent à une fosse commune que l’on venait de déterrer.

« Bip bip bip bip bip bip bip » Un ordinateur clignotait sans cesse dans la salle de contrôle fraîchement ressuscitée.

L’homme qui n’en finissait pas de vomir, n’était pas vraiment un garde mais plutôt un technicien qui était là dans le but de les assister. Il prit place devant l’ordinateur en question et se mit à pianoter, déjouant avec une facilité déconcertante les sécurités de l’abri.

« - C’est un appel d’un autre abri ! Le 40 ! Thomas s’approcha de l’homme
- Il y a les coordonnés ?
- Oui , je les télécharge en ce moment dans ce.. il se pencha pour mieux lire. Pip-Boy. Une sorte de... carte portable électronique. Bip bip bip bip C’est fait.
- Donne-moi ça »
Thomas rangea le Pip-Boy dans sa sacoche. C’est avec une agilité et une rapidité extraordinaires qu’il pointa son AK-47 vers le technicien et lui lâcha une rafale dans le dos, soulevant l’étonnement chez Wilhelm et sa sœur tandis que la matière grise de l’homme se répandait sur l’écran de l’ordinateur. Transfert interrompu… fin de la connection.

« - Bon on ne va pas perdre trop de temps... j’en ai marre de la pieuvre et vous ne semblez pas vous extasier à travailler pour lui, on peut foutre le camp ensemble de cette merde ou je peux vous flinguer parce que vous venez d’abattre Smith.
- Et nous partons pour l’abri 40 c’est cela ?
- C’est exact, il y aura certainement de nouvelles possibilités qui s’ouvriront à nous là-bas.
- Pas faux, finissons de parcourir le troisième niveau avant de remonter finir d’éliminer tes anciens amis. »

Laura entraîna son frère derrière la grande salle de réunion, ils firent l’amour en ce lieu comme une dernière provocation à ceux qui n’avaient plus voulu d’eux. Ils étaient en train de remettre leurs habits quand Thomas arriva. Il fut étonné en découvrant la poitrine de Laura mais il se dit qu’il n’était plus au bout de ses surprises avec ces deux-là.

« J’ai besoin de vous dans les appartements de ce que vous appeliez dirigeant de l’abri, un truc à éclaircir»

Une fois sur place ils constatèrent que le corps du dirigeant était toujours dans son lit, mais ce n’était pas pour cela que Thomas les avait fait venir. Il les plaça devant une porte qui devait être cachée par une toile lors de leur précédent passage. Un détecteur organique demandait la présence d’un habitant de l’abri pour l’ouvrir. Laura y déposa sa main.

… … … Vérification en cours … … …
… … … Accès autorisé …… …
… … … Bonne Journée …… …

Ils mirent pieds dans une salle remplie de casiers. Tous verrouillés, ils s’approchèrent de ceux-ci lorsque le talkie-walkie de Thomas se mit à grésiller.

- Thomas ? tu me reçois ? on a un problème, Smith est mort, J’ai trouvé son corps dans la salle avec plein d’écrans.
- Bien reçu j’arrive

Il sortit de la pièce, promettant de revenir d’ici un quart d’heure, avec une épine dans le pied en moins.

Ils firent sauter tous les verrous à coups de crosse. Des armes en tout genre en grande quantité, des produits soignants ainsi que d’autres objets dont l’utilisation leur était inconnue étaient présents dans chaque casier. Ils ouvrirent un placard énorme, ils durent s’y mettre à deux pour pousser les énormes porte métallique, mais ils ne furent pas déçus par leur effort. Deux armures de combat géantes semblaient les fixer de leurs yeux vitreux, c’étaient ce que les bâtisseurs des abris avaient prévu en cas d’ultime défense. Un noir métallique les rendait encore plus terrifiante, pour la seconde fois en moins d’une heure ils se déshabillèrent.

Thomas eut un hoquet de surprise en voyant les deux géants noirs arrivés, il vida un chargeur complet de son Ak-47 sur ces monstres de métal, sans effet.

« Idiot c’est nous »

Il reconnu la voix de Wilhelm. Bon sang ils étaient impressionnants, il fallait mieux les avoir avec lui contre que lui. C’était la première fois qu’il se sentait nu avec son arme en main. Il retourna se servir allègrement dans l’armurerie pendant que le terrible couple entamait son ascension.

Laura regardait Wilhelm d’un air interrogateur.

« - Mon ange ? Pourquoi nous ne l’avons pas tué ?
- Je ne sais pas, j’ai l’impression qu’il pourra encore nous servir.
- C’est aussi l’impression que j’ai eut »

Ils se sourirent mutuellement sous leurs armures.

Lorsqu’ils sortirent au grand jour, enfin grande nuit, les deux hommes restant jouaient aux cartes autour d’un feu où grillaient des brochettes de rats nouvellement évadés de l’abri 39. Wilhelm se demanda ce que fut le précédent repas des rats.

Laura pris les devant et s’approcha du feu. Les deux gardes levèrent des yeux aussi terrifiés qu’étonnés. Elle saisit un des hommes par la tête, le coinçant entre ses deux énormes mains métalliques puis le souleva à cinquante centimètre du sol avec une facilité déconcertante. L’homme se débattait, il vidait son 9mm contre Laura qui ne semblait pas déconcertée pour deux capsules. Elle exerça une pression sur ses mains, ce qui eut le même effet que de serrer fortement un œuf dans son poing. Elle laissa retomber le corps sans vie à ses pieds. Le dernier tentacule reculait de façon nerveuse la peur l’empêchant de se relever, il fixait Laura tout en s’éloignant tout aussi rapidement que le peut un homme à terre. Il ne voyait pas qu’il se dirigeait droit sur Wilhelm. Lorsqu’il buta contre les jambes métalliques de celui-ci, il ne put que lever les yeux vers une jambe qui s’abattait sur son crâne, et contrairement à certains animaux, il cessa de gesticuler une fois sa boîte crânienne détruite. Laura retira son casque, et s’approcha de son frère, il fit de même. Ils s’embrassèrent tendrement alors que Thomas sortait de la grotte, une minigun à la main.

En voyant les corps autour de lui, Thomas se demanda s’il avait vraiment trouvé mieux que la pieuvre. Il s’installa au volant du camion et ils démarrèrent en trombe. Pour sûr la pieuvre n’allait pas être contente, il eut une pensée sincère pour ceux qui allaient lui servir de défouloir.

A l’arrière Laura laissait reposer sa tête contre celle de son frère, les armures crissant l’une contre l’autre, ils regardaient le désert défilés devant eux. C’était chez eux et ils comptaient bien le faire savoir.

A suivre!

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